RER

Dernières nouvelles

Mis à jour le 3 juin 2025

La phase principale du chantier se termine... d’autres phases se succèdent.

Chantier de génie civil terminé

Les délais sont respectés. Les deux nouvelles voies offriront dès le 15 juin 2025, une meilleure desserte des gares de Watermael et de Boitsfort. Les deux voies extérieures (proches du front bâti) verront passer le RER, c’est-à-dire des trains omnibus.  Les deux voies centrales seront empruntées par les trains IC qui ne s’arrêtent que dans certaines grandes gares.

Activités dans la zone jusque fin décembre 2025

D’ici là, des travaux de finition, de signalisation et d’aménagement des nouvelles voies sont encore nécessaires.

Pour des raisons de sécurité, la plupart de ces travaux devront être effectués en dehors des heures de trafic ferroviaire, c’est-à-dire la nuit en semaine et certains week-ends lorsque les voies seront partiellement ou totalement hors service.  Deux Arrêtés du Bourgmestre ont donc été octroyés en ce sens.

1er Arrêté Les travaux dits de « Techniques Spéciales » concernent la mise en sécurité du tunnel ferroviaire.  Ils auront lieu durant les nuits en semaines S20 à S51 (du lundi 22h00 au samedi 06h00) et les weekends 24/24 WE25 (21-22/06/25), WE38 (20-21/09/25), WE40 (04-05/10/25), WE42 (18-19/10/25) et WE48 (29-30/11/25).

2ème Arrêté Les travaux dits de « Finitions » concernent des travaux au niveau des caténaires, de la signalisation et de l’alimentation électrique.  Ces travaux concernent la zone comprise entre la gare de Watermael et la limite régionale.  Ils auront lieu durant les nuits en semaines S20 à S25 (du lundi 22h00 au samedi 06h00), le samedi 31/05/2025 de jour et le weekend 24H/24 WE25 (21-22/06/25).

Toutes les habitations sises de part et d’autre du chemin de fer entre la gare de Watermael et la limite régionale sont concernées par les travaux d'Infrabel. Les travaux aux abords de la gare de Watermael sont du ressort de la SNCB et ne sont pas concernés par les Arrêtés susmentionnés.

Entretien des voies ferrées

Par ailleurs, l’exploitation ferroviaire implique des travaux d’entretien régulier aux rails (meulage), au ballast et aux caténaires toujours de nuit pour des raisons de sécurité.  Ces travaux indispensables sont inhérents aux voies ferrées. Les nuisances y afférentes sont inévitables et doivent être prises en compte par les habitants qui choisissent de s’installer le long des rails de trains ou de la STIB.         

Nouvelles voies plus bruyantes ?

Certains riverains nous ont signalé qu’il y a plus de bruit et de vibrations depuis que les trains roulent sur les voies 1 et 4 (les voies extérieures, les plus proches des habitations).

Ce type de phénomène est relativement courant dans les premières semaines suivant la pose de nouveaux rails. On parle alors d’un rodage : la partie supérieure du rail s’ajuste progressivement au passage répété des trains.

Durant cette période, le passage des trains IC à vitesse maximale peut effectivement générer des nuisances accrues. Celles-ci devraient toutefois diminuer naturellement avec le temps, au fur et à mesure que les rails s'usent de manière uniforme.

Et les cheminées ? Et les sorties du tunnel ?

Les 17 cheminées en toiture de la dalle permettront l’évacuation naturelle des fumées en cas d’incendie. Elles sont constituées d’un parapet en béton et couvertes par un caillebotis métallique dont la maille permettra de prévenir le jet d’objets de grandes dimensions dans le tunnel sur les caténaires. 

Il a été tenu compte des simulations de bruit atteints au niveau des sorties du tunnel et des cheminées.

Ainsi, les conditions suivantes ont été imposées dans le Permis d’Urbanisme :

  • placer de l’isolant acoustique sur une longueur de 50m sur les 4 côtés des deux sorties du tunnel ;
  • placer des panneaux absorbants acoustiques sur les 4 côtés des cheminées sur une hauteur de 1m20 (voir photo).

       Panneaux absorbants_site.jpg

Et si passé le temps de rodage (voir supra), les 4 voies restaient sources de bruit et de vibration... que faire alors ? 

Les seuils à respecter

Le train est un mode de transport stratégique dans la politique de mobilité que veut déployer la Région. Mais il peut aussi représenter une nuisance importante pour les riverains (bruit et vibrations). La Région de Bruxelles-Capitale gère les nuisances du trafic ferroviaire par le biais de diverses mesures telles que des conventions environnementales et des études acoustiques.

En 2001, une Convention Environnementale a été signée entre la SNCB et la Région de Bruxelles-Capitale pour réduire les nuisances sonores et vibratoires liées à la circulation des trains. Elle définit une série de points noirs* qui doivent être étudiés en priorité.

Suite à la scission du groupe SNCB en 2 entités distinctes (SNCB et Infrabel), la convention a été révisée et une nouvelle convention (Convention Environnementale entre la Région de Bruxelles-Capitale et Infrabel pour réduire les nuisances sonores et vibratoires) a été signée le 22 août 2023.

Cette convention reprend le contenu général de la convention précédente de 2001 tout en l’adaptant notamment avec les nouveaux cadres réglementaires et le remplacement des références aux normes allemandes pour les vibrations par des valeurs seuils propres à la Région bruxelloise.

Dans la foulée de la Convention générale, puisque des travaux d’infrastructure étaient programmés à Watermael-Boitsfort, une Convention Spécifique propre à la ligne L161 a été signée.  Elle reprend les seuils de bruit et de vibrations à respecter.

Si les normes sont dépassées, Bruxelles-Environnement (BE) notifie à Infrabel le dépassement observé dans un délai maximum de 3 mois.  Infrabel s’engage à rechercher et à arrêter, dans un délai de 3 mois et en concertation avec BE, URBAN (l’Urbanisme Régional) et les autorités communales concernées, des solutions réalistes pour supprimer le plus rapidement possible ce dépassement.

Infrabel s’engage à hiérarchiser comme suit la recherche des solutions, sans perdre de vue les critères de réalisme et de rapidité :

  • la réduction à la source ;
  • la limitation de la propagation ;
  • la protection des façades (lorsque aucune des premières solutions n’est possible ou suffisante) ;
  • l’expropriation des habitations et/ou l’indemnisation des riverains (lorsque aucune autre solution réaliste ne subsiste).

Infrabel s'engage à mettre en œuvre le plus rapidement possible les solutions retenues de commun accord.

Les voies de recours

Tout citoyen ou toute citoyenne peut interpeller une autorité ou un acteur public sur les nuisances sonores et/ou vibratoires dans son quartier. Une plainte collective peut être déposée auprès de Bruxelles Environnement, conformément à l’article 10 de l’Ordonnance relative à la lutte contre le bruit urbain de juillet 1997.

Vous pouvez demander d'enquêter sur les nuisances sonores dans votre quartier via InfoBruit, le portail « bruit » de la Région de Bruxelles-Capitale

Pour mémoire, Watermael-Boitsfort fût la première commune à activer l’article 10 grâce à la mobilisation de deux groupes d’habitants, riverains de la L161 (à Watermael dans le quartier Brebis-Vandervelde et à Boitsfort dans le quartier Elan-Archives-Van Becelaere).  Les études acoustiques réalisées dans la foulée ont localisé les points noirs* liés au bruit ferroviaire.

*Les Points Noirs (PN) correspondent à des zones habitées où il y a une concentration de sources de bruit et/ou un nombre élevé de plaintes liées au bruit. La situation sonore y est perçue comme gênante. La reconnaissance d’un point noir implique qu’une étude objective et approfondie doit être réalisée, et le cas échéant, la réalisation d’un assainissement.

3 points noirs ferroviaires ont été reconnus en 2016 sur base de la cartographie et demandent un assainissement prioritaire : Gare du Nord, les tronçons Etterbeek-Germoir et la rue des Archives et ont donné lieu à la carte ci-après.

 

    Carte du bruit du trafic ferrovière.jpg

En conclusion

C’est donc grâce à la mobilisation des riverains que le projet de mise à 4 voies de la L161 a tellement évolué.  Pour ceux qui s’en souviennent, le projet initial à Boitsfort prévoyait une casquette surplombant la voie 1 à hauteur des grands immeubles (24-28 avenue Emile Van Becelaere) ainsi qu’une casquette surplombant la voie 4 au niveau du clos des Chênes.

Les modélisations des études acoustiques de BE ainsi que celles réalisées dans le cadre de l’Etude d’Incidences ont « transformé » ces deux casquettes en une couverture complète des voies sur plus de 800m.  Cette structure enfermant les quatre voies a pour but d’emprisonner le bruit et de casser la propagation des vibrations.

Que retenir de ce qui précède ?

C’est grâce aux habitants, soutenus par la Commune, que leur quartier a été reconnu comme point noir ferroviaire à assainir et que les travaux projetés ont pris une telle envergure.

Infrabel a une obligation de résultats vis-à-vis de la Région de Bruxelles-Capitale avec laquelle une Convention générale et une Convention Spécifique ont été signées. Bruxelles-Environnement est le garant du respect de ces Conventions.

Plus d'info ?

Consultez le site internet d'Infrabel :

INFRABEL - RER / Watermael-Boitsfort

Des questions ?

Nous vous remercions pour votre patience et votre compréhension.